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RUCHES TRONCS

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Vie et conduite

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Historique

La Vallée de l'Abeille Noire

  VIE ET CONDUITE
 
Comment on soigne une ruche tronc
La vie des abeilles dans la ruche tronc est liée au cycle des saisons aux possibilités et aux contraintes offerte par chacune d'elles.

Les savoirs faire traditionnels liés aux ruches troncs visent surtout à s'appuyer sur le fonctionnement naturel des abeilles et à favoriser la constitution d'un bon terrain sanitaire, à partir de gestes très peu couteux en énergie et en matériel.

Les abeilles hibernent dans la partie supérieure de la ruche, qui est la plus chaude. En fait, sous les clefs de bois qui ferment la ruche, au dessus du couvercle de schiste.

Aussi, à la fin de l'hiver, on bascule légèrement la ruche pour balayer la pierre qui sert de socle, enlever tous les déchets accumulés pendant l'hiver.

On en profite aussi pour éliminer une partie des vieilles cires qui pendent en bas de la ruche, inhabitées à cette saison. Les abeilles au printemps seront ainsi incitées à bâtir de nouveaux rayons de cire vierge. Exempts de saletés et de pathogènes.

Certains vieux apiculteurs, à cette saison déposaient un demi bol de sirop maison sur le fond de la ruche, mais c'est plus pour saluer le retour des beaux jours, encourager les abeilles que pour stimuler la ponte. Une sorte de libation qui n'a rien à voir avec les quantités de nourrissement utilisées en apiculture moderne.

Au pritntemps, la ruche tronc essaime volontiers, abondamment, repeuplant d'abeilles la campagne environnante. C'est le moment d'essayer de séduire les essaims en installant des pièges ou de faire du tam tam sur les ruches pour dédoubler les colonies. On dispose deux ruches l'une sur l'autre et en tapotant celle du dessous la reine et des abeilles quittent la ruche initiale pour la nouvelle, devançant ainsi le mouvement de l'essaimage naturel.

A la récolte, on prélève un demi cylindre supérieur, en alternant les côtés d'une année sur l'autre, ce qui permet là aussi un renouvellement des cires, favorise l'hygiène.  et laisse une bonne quantité de miel, de "bonne bouffe", pour les abeilles. Et on ne blesse pas la colonie, car dès le printemps, la reine pond dans le bas de la ruche, et c'est là que se développe le précieux couvain, les "bébés" en quelque sorte.

En Automne, on peut a nouveau s'offrir un rameau de genêt ou autre et balayer le sol de la ruche. Puis avant l'arrivée des grands froids, on sertit le bas de la ruche avec un rempart de terre pétrie de fumier de vache, d'âne ou de cheval. L'odeur même légère éloigne les martres, les blaireaux et autres, tentés de profiter des faiblesses du tronc parfois fragilisé par les années.

Et au gros de l'hiver, lisant un livre au coin du poêle, on pense à elles.

C'est là aussi un soin très important.


 
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