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Retrousser ses manches et se cracher dans les mains.
Prendre un segment de tronc de châtaignier d'environ 65 cm de hauteur et d'une cinquantaine de cm de diamètre, le creuser en ménageant une paroie circulaire d'environ 10cm d'épaisseur. Traditionnellement on utilisait une tarrière actionnée par deux hommes, puis une gouge, plus exactement une sorte de barre à mine prolongée par une gouche assez large. Les coups portés font éclater les fibres du coeur de l'arbre. Si on est expérimenté dans le maniement de la tronçonneuse, on peut se risquer à l'utiliser mais attention, c'est assez dangereux car ces engins ne sont pas faits pour couper dans ce sens. Si vous n'êtes pas familier de l'engin, il vaut mieux vous exercer d'abord longuement à débiter de simples bûches ! Après, avec la tronçonneuse, on peut attaquer le fût, creuser avec une paire de traits une pyramide inversée aux deux extrémités, celles ci retirées, à partir de là c'est ensuite facile d'avancer à la gouge.
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Une fois le tronc évidé, sur le dessus, creuser une encoche d'environ 6 cm de profondeur qui servira à caler les trois clefs en bois permettant l'ouverture et l'isolement des abeilles du froid. L'idéal là aussi est d'utiliser des planches de châtaignier. Le mélèze est aussi très bien, au besoin le douglass.
Se munir de deux baguettes de noisetier ou de frêne, grosses comme l'index. Aux deux tiers de la hauteur de la ruche, on perce des trois pour loger le croisillon qui soutiendra les rayons de miel, chargés, ramollis par la température interne de la ruche, ils s'effondreraient sans ce soutien.
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Et en bas, on ménage des trous d'entrée, trois suffisent, on peut aussi creuser un petit auvent si on veut, ce qui fera une petite planche d'envol et d'atterissage pour les abeilles. On peut aussi en profiter pour se faire plaisir et sculpter ou peindre ce qui nous inspire.
Ensuite il faut trouver une belle pierre plate,qui jointe bien avec le bas du fut, et une autre pierre, assez fine, taillée en cercle pour recouvrir votre œuvre.
Vous verrez, c'est un travail dur mais épanouissant. En plus, en hiver, ça réchauffe!
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