«S'il existait une solution, cela se saurait!», disent les gens malhonnêtes ou peu conscients de la subtile perfidie de notre espèce humaine. En effet, pour peu qu'on se penche sur l'histoire des sciences et des techniques, on s'aperçoit que des inventions prodigieuses restent dans l'obscurité ou réservées à des initiés. Je prendrais pour exemple l'invention du
moteur Stirling. C'est cette donnée de base qui nous pousse à expérimenter des techniques peu répandues à ce jour pour venir à bout du Varroa dans les ruches troncs.
C'est un challenge que de pouvoir répondre d'une façon douce et efficace à ce problème sanitaire posé par l'apiculture dite "progressiste" à l'apiculture "traditionnelle". A savoir, l'importation massive de souches d'abeilles exogènes et de leurs parasites.
Notre questionnement fondamental vis à vis du "progrès" et de l'accréditation officielle de solutions au détriment d'autres, nous pousse à expérimenter des alternatives. Une méthode prometteuse, étonnamment boudée par les différents lobbies,
celle de Monsieur Danze, nous paraît fort intéressante. Depuis des années, elle semble donner de bons résultats en Belgique selon une amie apidologue qui a examiné plusieurs ruchers traités.
Avant de nous enthousiasmer davantage, il nous parait urgent d'en vérifier le fonctionnement. L'expérience s'effectuera durant deux ans sur 20 colonies d'abeilles homogènes, sédentaires, au cœur du Parc National des Cévennes à 1000 m d'altitude. Bien évidemment cela implique le conseil et le suivi d'amis scientifiques et vétérinaires. Un chantier de longue haleine.
Si les résultats sont significatifs, il est clair que nous ferons d'ici deux ans une bien jolie fête et vous inviterons à venir manger le sanglier, les châtaignes, boire l'hydromel rude et moins rude.
Voilà de quoi s'amuser cet été! Merci pour votre fidélité, au plaisir de vous rencontrer au coin d'un rocher ou d'un châtaignier... ou lors d'une conférence.
L'arbre aux abeilles