« C'est dans le désir de partager avec le lecteur nos observations et nos idées, ainsi que l'immense plaisir esthétique que nous procure le travail avec les abeilles que nous avons rédigé ce livre.... ». écrit le biologiste Naoum Ioriche en prologue de son livre « Les abeilles pharmaciennes ailées » ( Moscou, 1968, éditions Mir).

C'est la même motivation qui nous  a poussé à imaginer un livre « La Vallée de l'Abeille Noire ». Au fil des rencontres, notamment avec Stéphane Durand, directeur de la collection Monde Sauvages chez Actes Sud, le récit a trouvé sa forme de narration documentaire.
À présent, le livre est dans les librairies, vous pouvez y butiner des bribes de réalité pratique, vécues avec l'abeille noire.

« La  Vallée de l'Abeille Noire » relate ce que nous vivons en élevant ces abeilles au plus près de la tradition des ruches troncs, tout en adaptant cette tradition autant que nécessaire à l'évolution des milieux.

Les conséquences de cette expérience sont étonnantes. La plus merveilleuse est la vitalité exceptionnelle que cela procure à nos quelques centaines de colonies qui depuis plus de dix ans prospèrent. Étonnamment toniques et pérennes, elles affichent un taux de mortalité des plus naturels, très inférieur à celui observé sur l'ensemble de l'Europe, hélas même dans des paysages exempts de pesticides comme les Cévennes.

En fait le livre partage des bonnes nouvelles, et quelques recettes simples, étrangement peu connues et rarement enseignées. Elles ne sont pas miraculeuses, ne résolvent pas tous les problèmes, mais apportent une bouffée d'espoir.
Malgré tout, il est possible d'élever des abeilles en respectant leur biologie, pour leur bien-être, le bien-être de ceux qui les élèvent et le bien-être de ceux qui mangent le miel !

Cela témoigne qu'un autre monde est possible, pour peu qu'on s'attelle à le concrétiser, y compris avec les abeilles. C'est l'affirmation d'un projet viable, partagé avec Pollinis, l'Arbre aux abeilles et Actes Sud, tous trois partenaires de l'édition de ce livre. La FedCAN (fédération européenne des conservatoires d'abeilles noires) est aussi partie prenante avec la postface écrite par son président Lionel Garnery.