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Fête de l’abeille noire 2023

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Fête de l’Abeille Noire et des Gastronomies 2018

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N° 52 MARS 2023
 
La fête de l'Abeille Noire, les 1 et 2 Juillet 2023, sera aussi celle de la « part sauvage». Car si nous retrouvons le goût et le respect de cette part sauvage, en nous et en dehors de nous, cette abeille noire menacée de disparition sera peut être sauvée. Notamment de son artificialisation par les techno-solutionistes, de plus en plus ardents à s'emparer des « questions environnementales » et à proposer des solutions biocides, en bons fossoyeurs du vivant.
Comme l'écrit Charles Stepanoff dans son ouvrage « l'animal et la mort » : « en Normandie, c'est l'élimination des fées qui a rendu possible la destruction des haies ». Ou si vous préférez, le glissement vers une autre culture où la part sauvage n'a plus sa place.

 
Dans notre monde de cigarettes électroniques, nous avons perdu l'art de faire la part du feu, la part sauvage, peinte par Gauguin et évoquée dans son « Oviri : écrits d'un sauvage ». Certains apiculteurs ne saisissent pas pourquoi nous nous intéressons à l'eau, aux arbres, aux fleurs, à la manière dont on cultive le sol, et pas exclusivement aux abeilles noires. Nous leur proposons de relire la fable de La Fontaine '' Un laboureur sentant sa fin prochaine... » .

 
En 2023, ce n'est pas le laboureur qui est à l'agonie mais l'ensemble du vivant. D'où l'urgence de s'évader du modèle Peep Show, d'arrêter de travailler quasi exclusivement dans le symptomatique ou le superficiel. Urgence d'amorcer un travail de fond, comme nous invite à le faire La Fontaine. Urgence d'ôter les œillères diverses qu'on mettait autrefois sur les animaux de trait, et que nous portons nous aussi, au quotidien. Urgence de prendre plaisir à nous émanciper des étroitesses de vue des techno-solutionnistes que Godard appelait « les spécialistes de la spécialité ». Histoire de retrouver le goût du simple qui se partage.

 
En matière de conservation de l'abeille noire, c'est cette dynamique que nous partageons  avec les acteurs des vins vivants. En guise d'invitation à nous retrouver autour de ce projet à la prochaine fête de l'abeille noire, nous vous proposons ces images filmées lors de la dernière fête avec Eric Pfifferling et Alain Allier.
Pour la voir, cliquer sur ce lien :

Vidéo "du raisin au vin, de la fleur à l'hydromel"

Le propos consiste à ouvrir des perspectives transversales, aux antipodes de l'entre soi des filières. Le projet étant de développer à plusieurs mains une écologie rurale, pratique, basée sur la gastronomie, le sens et la sensualité, soit le plaisir.  Intéressant dans la mesure où le plaisir est le levier fondamental de nos existences, trop souvent mis sous cloche.
 
Raison de plus donc, pour se préoccuper du plaisir, aujourd'hui, « néant moins », comme disait un pasteur de la Résistance. Néant-moins toutes les sinistres actualités  d'un monde qui gravite depuis quelques millénaires sur le projet de détruire le vivant, cette part sauvage qui malgré tout émerge et résiste.

Pour le retour de l'abeille noire et de la part sauvage, Rdv le 1 et 2 Juillet à Pont de Montvert,  à la prochaine fête de l'abeille noire !

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